15 April 2016
Rabat, le 15 avril 2016 – Chaâbi, hip-hop, aïta, gnaoua… si tous les goûts sont dans la nature, ils seront aussi représentés sur la scène de Salé pour une édition particulièrement riche et variée. Ahouzar, Hoba Hoba Spirit, Douzi, Stati et Najat Aâtabou, entre autres, seront les dignes ambassadeurs de la scène musicale marocaine.
Le festival Mawazine Rythmes du Monde, fervent défenseur de la diversité en matière de musique, promet une fois de plus des moments exceptionnels pour tous les mélomanes avertis du Royaume. Les artistes les plus populaires, toutes tendances confondues, ont répondu présent à l’appel avec enthousiasme.
Ainsi, le dimanche 22 mai, c’est Ahouzar qui mettra les festivaliers en émoi en interprétant ses
chansons, véritables hymnes à l’amour, la paix, la fraternité et l’espoir. Depuis les années 80, où sa carrière a débuté, ce sont plusieurs générations déjà qui sont touchées par la sensibilité et la générosité de cet artiste au grand cœur originaire de l’Atlas, et notamment les nostalgiques du patrimoine folklorique marocain et des rythmes traditionnels. Bien décidé à être à la hauteur de la tradition musicale de l’Atlas, il se produira sur la scène de Salé.
Le surlendemain, mardi 24 mai, et dans un tout autre registre, c’est le groupe emblématique de la Hayha Music, Hoba Hoba Spirit, qui foulera les planches de la scène de Salé pour sa cinquième participation au festival ! Mêlant subtilement les genres – fusion, afro, rap, gnaoua, rock ou encore reggae – pour insuffler à la jeunesse marocaine un message d’espoir et de paix, leur musique fait état des problématiques rencontrées par la nouvelle génération du Royaume. Il en est ainsi dans Kalakhnikov (2003) ou Blad Schizophrene (2005), deux albums dont les morceaux résonnent encore dans nos mémoires…
Une autre star, et pas des moindres, viendra se produire sur la scène de Salé le même soir : le grand Stati. Véritable symbole de la fête et de la joie, il est le maître incontesté du chaâbi marocain. Ses débuts, il les doit en partie à son oncle, Bouchaib Benrahhal, chanteur populaire qui l’initie au violon et lui transmet sa passion dès son plus jeune âge. Depuis la création de son groupe en 1985, Stati n’a de cesse de peaufiner sa technique pour devenir l’un des plus grands joueurs de kamanja contemporains. Les succès s’enchaînent inévitablement, fidélisant ainsi un public de plus en plus large.
Que les férus de hip-hop marocain se rassurent. Eux non plus ne seront pas en reste ! Dans un tout autre registre, donc, c’est le groupe H-Kayne qui se produira au même endroit le jeudi 26 mai. Le signe particulier de ce groupe phare de la musique urbaine marocaine ? Un hip-hop empli de messages d’espoir et d’enthousiasme, loin des discours habituels des standards du genre. Créé en 1996, c’est son premier prix au Boulevard des Jeunes Musiciens, obtenu en 2003, qui signe véritablement le début de la carrière du quatuor, qui compte aujourd’hui 3 albums dont H-Kaynology (2006), un opus qui marque un véritable tournant dans le domaine du rap marocain. A ce jour, H-Kayne est le seul groupe du genre à s’être produit sur la prestigieuse scène parisienne du Bataclan. Il a également été nommé, en janvier 2011, Ambassadeur de bonne volonté au Maroc pour le Programme des Nations unies.