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21 May 2016

Une ouverture exceptionnelle pour un 15e anniversaire très attendu !

L’ouverture du quinzième festival Mawazine-Rythmes du Monde a été pour les festivaliers l’occasion de vivre un moment inoubliable en compagnie des plus grands artistes internationaux, marocains et arabes.

Une star unique avait ainsi rendez-vous avec le public marocain !

Devant des centaines de festivaliers, le chanteur le plus célèbre du monde arabe, le grand Kadim Al Sahir, a livré une prestation remarquable sur la scène du Théâtre National Mohammed V. Originaire de Mossoul, en Irak, celui que le public et la critique surnomment le Kaisar (César) de la chanson arabe a ébloui les festivaliers par sa maitrise du jeu vocal. Avec plus de 100 millions d’albums vendus, Kadim Al Sahir est resté fidèle à sa légende, envoûtant la foule avec un répertoire mêlant la poésie aux paroles engagées. 2 concerts d’anthologie qui ont marqué les esprits… et les cœurs !

Un autre concert mémorable s’est déroulé au même moment sur la scène de l’OLM Souissi. Rassemblant des milliers de personnes, Chris Brown a produit un show exceptionnel, digne de son image de chanteur ultra populaire et à la musique terriblement efficace. Artiste de tous les records – 9 millions d’albums écoulés, 35 millions de singles vendus et plus de 3,5 milliards de vues sur sa chaîne YouTube -, celui qui a incarné dès ses débuts la relève de la pop et du R&B à l’américaine s’est imposé avec ses meilleurs titres, repris en chœur par le public. Un spectacle impressionnant dont se souviendront longtemps les festivaliers…

Célébrant toutes les musiques orientales, la scène Nahda a elle aussi connu un grand moment de musique avec la chanteuse libanaise Diana Haddad. Etoile de la pop, du charqi et du mawwal, l’artiste, considérée comme l’une des plus populaires du monde arabe, a séduit les festivaliers présents avec un style inimitable et son incroyable capacité à jongler avec les dialectes : khaliji, irakien, égyptien… A travers ses plus de quinze albums, Diana Haddad a puisé pendant plus d’une heure dans un répertoire très riche dont les refrains ont fait le bonheur du public.

Avec plus de la moitié de sa programmation dédiée aux musiques du Maroc, la scène de Salé a une fois encore fait le plein avec une superbe sélection d’artistes nationaux, essentiellement des jeunes espoirs qui ont porté la voix de la création nationale au sommet. Hatim Idar, lauréat du conservatoire de Casablanca et premier Marocain à avoir atteint la finale de SuperStar – le programme musical le plus populaire du monde arabe -, a revisité avec succès les plus grands standards de la musique marocaine. De son côté, Mohamed Reda, prodige formé au conservatoire de Marrakech, a brillé par ses compositions personnelles et ses reprises de Mohammed Abdel Wahab ou Abdelhalim Hafez. Passée par le conservatoire d’Alexandrie, Zineb Oussama a également fait forte impression en chantant les répertoires des plus grandes icônes égyptiennes, pour le plus grand plaisir des festivaliers.

Autre lieu, autre ambiance… mais avec toujours un rassemblement festif et populaire : ouverte aux sonorités africaines, la scène du Bouregreg a été le théâtre d’un concert particulièrement réussie, celui de la chanteuse et guitariste malienne Rokia Traoré, qui s’est imposée comme le talent le plus étonnant d’Afrique de l’Ouest. Se distinguant par son style mêlant tradition malienne et modernisme occidental, la jeune artiste a fait sensation avec sa voix exceptionnelle et son immense talent musical. Avec ses chansons empreintes de poèmes tendres et philosophiques, fortement teintées de blues, Rokia Traoré a convié la foule à un superbe périple musical… que nous ne sommes pas prêts d’oublier !

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